Les outils en bois utilisés en madérothérapie
- Llusca Aurélie

- il y a 2 jours
- 7 min de lecture

En madérothérapie, on ne “roule” pas au hasard. Chaque outil en bois a une forme, une pression, une façon de glisser… et donc une action spécifique sur les tissus. C’est ce qui fait la différence entre un massage qui détend et un massage remodelant qui agit en profondeur sur la cellulite, la circulation veineuse et lymphatique, la qualité du tissu conjonctif et la sensation de jambes légères.
Dans mon cabinet à Camblanes-et-Meynac, près de Bordeaux, j’utilise ces outils comme une véritable “boîte à techniques” : on choisit, on combine, on adapte selon votre corps, vos zones (ventre, hanches, cuisses, fessiers, bras, dos) et votre objectif (drainage, déstockage, lissage, tonification).
Si vous découvrez la madérothérapie, je détaille le déroulé d’une séance et les zones travaillées sur ma page dédiée.
Pourquoi utiliser des outils en bois en madérothérapie ?
Le bois apporte quelque chose de très particulier : il permet un travail mécanique régulier, précis, homogène, là où la main seule peut être plus variable selon la zone, la densité des tissus ou la fatigue musculaire du praticien.
Concrètement, les outils en madérothérapie sont utilisés pour :
relancer la microcirculation (sanguine et lymphatique) et soutenir l’élimination,
drainer et diminuer la rétention d’eau, surtout quand la sensation de gonflement est présente,
décoller les adhérences dans les tissus, là où la cellulite a tendance à “s’accrocher”,
remodeler la silhouette en travaillant les volumes de façon progressive,
agir sur les amas adipeux logés dans l’hypoderme,
améliorer l’élasticité et la texture de la peau, en soutenant la tonicité du tissu conjonctif.
On retrouve d’ailleurs une logique proche du palper-rouler manuel (action anti capitons), mais avec une pression souvent plus constante et une meilleure répétition du geste sur une zone donnée.
Les principaux outils utilisés en madérothérapie et leur rôle
Une praticienne en madérothérapie utilise généralement une dizaine d’outils aux formes et tailles variées. Tous ont un point commun : ils sont fabriqués en bois, le plus souvent en bois de frêne, reconnu pour sa solidité et sa capacité à transmettre une pression à la fois ferme et régulière. Les différents outils utilisés sont choisis et combinés en fonction de la zone travaillée, du type de cellulite et de l’objectif recherché. Parmi eux, deux grandes familles jouent un rôle central : les rouleaux en bois et les outils de type champignon.
Les rouleaux en bois : le cœur de la madérothérapie
Les rouleaux constituent la base du protocole de madérothérapie. Ils sont généralement utilisés en début de séance pour préparer les tissus et relancer la circulation. Ce sont eux qui permettent le travail mécanique le plus précis sur la cellulite, le tissu conjonctif et les zones de stockage graisseux.
Concrètement, un rouleau est un outil cylindrique dont la forme varie selon l’objectif recherché et la zone travaillée. Certains sont lisses, d’autres striés, d’autres encore composés de cubes ou de reliefs spécifiques. Selon leur design, ils vont soit lisser, soit décoller, soit stimuler la circulation.
À première vue, ces rouleaux peuvent rappeler des accessoires d’auto-massage que l’on voit beaucoup circuler sur les réseaux sociaux, parfois même comparés à des rouleaux de cuisine. Mais en séance professionnelle, leur utilisation est bien plus précise, ciblée et encadrée.
Le rouleau courbé :

Le rouleau courbé est souvent l’un des premiers outils utilisés pour “mettre le corps en route”. Sa forme épouse bien les courbes (cuisses, hanches, ventre) et permet un travail fluide, très utile pour stimuler la circulation, le système lymphatique, améliorer la tonicité cutanée et travailler la cellulite plus superficielle, tout en préparant les tissus à un travail plus profond.
Le rouleau macaron

Le rouleau macaron a une action plus “accrocheuse”. Il vient frictionner et stimuler de façon plus intense. On l’utilise souvent pour “réveiller” une zone où la cellulite est présente, surtout quand on cherche un effet de lissage.
Son intérêt :
stimuler la microcirculation,
travailler la cellulite plutôt superficielle à intermédiaire,
améliorer la texture cutanée.
Zones : cuisses, fessiers, parfois hanches. Si vous êtes sensible, on adapte la pression : l’objectif n’est pas de subir, mais d’obtenir une évolution progressive.
Le rouleau à cubes

Le rouleau à cubes est un outil clé quand on vise le déstockage et le travail plus profond. Sa forme permet de mobiliser davantage les tissus, et c’est souvent un outil utilisé dans les protocoles orientés cure minceur.
On l’utilise pour :
décoller les amas adipeux plus compacts,
travailler une cellulite plus installée,
soutenir la tonicité,
participer à la stimulation du tissu conjonctif (ce qui joue sur la fermeté).
Zones : cuisses, fessiers, parfois ventre et hanches (selon tolérance).
Le rouleau huit

Le rouleau en forme de huit est très apprécié pour une raison simple : il est fait pour des zones “pièges” où les tissus ont tendance à rester figés, comme la culotte de cheval ou le pli fessier. Il permet de travailler en profondeur les zones difficiles d’accès et d’affiner visuellement les contours.
Objectifs :
cibler des zones localisées,
travailler les reliefs,
améliorer la mobilité tissulaire dans des endroits souvent très “accrochés”.
Zones : culotte de cheval, pli fessier, parfois arrière de cuisse et arrière de mollet pour un effet détente.
Le rouleau long manche

Le rouleau long manche est très pratique pour aller dans des zones moins simples à travailler en ergonomie (selon la posture), et il a une action intéressante de décollement / tonification / drainage.
Objectifs :
décoller,
tonifier,
drainer,
travailler de façon plus précise sur certains reliefs.
Zones : zones difficiles d’accès, selon protocole, parfois arrière de cuisses, zones localisées.
Ces rouleaux permettent de ramener progressivement en surface les amas graisseux, de relancer la microcirculation et de préparer les tissus au travail de déstockage et de remodelage.
Les outils champignons : cibler, casser et affiner

Le champignon, c’est souvent l’outil de “démarrage local”. Avant de lisser ou de sculpter, il faut parfois décoller ce qui est figé. Le champignon sert justement à ça : préparer la zone, déloger, mobiliser.
La forme du champignon n’est pas anodine. Selon sa taille et son diamètre il s’adapte aux différentes zones du corps à traiter : cuisses, hanches, fessiers, ventre, bras ou zones plus délicates.
On l’utilise pour :
casser les adhérences superficielles,
“ouvrir” la zone avant les rouleaux,
préparer un tissu dense ou très compact.
Zones : cuisses, fessiers, ventre, parfois bras (selon protocole).
La coupe suédoise

Autre outil incontournable de la madérothérapie : la coupe en bois, parfois appelée coupe suédoise. Contrairement aux ventouses traditionnelles, elle ne fonctionne pas uniquement par aspiration, mais par un travail combiné de pompage, de succion, de drainage et de sculptage.
Elle peut aider à :
décoller des amas adipeux par succion,
drainer les liquides vers les ganglions lymphatiques , favoriser le drainage et soutenir l’élimination,
travailler des zones spécifiques et parfois donner un effet galbant (notamment fessier).
Zones : selon protocole, souvent fessiers, cuisses, parfois zones ciblées (genoux, bras).
Utilisée en fin de protocole ou en alternance avec les rouleaux, elle permet d’optimiser le travail de déstockage et d’apporter une sensation de légèreté immédiate
La planche en bois

La planche est un outil très intéressant quand on veut redessiner une zone et lisser. Elle est souvent utilisée pour les endroits où on veut “travailler le contour”, le galbe, ou drainer plus en profondeur. Elle permet de travailler la silhouette de manière plus globale et de redonner de la cohérence aux volumes.
Objectifs :
lisser,
sculpter,
drainer les tissus et mobiliser les liquides,
améliorer la cohésion tissulaire sur des zones plus complexes.
Zones : cuisses, hanches, ventre, parfois fessiers.
Comment ces outils sont combinés pendant une séance ?
Une séance efficace, ce n’est pas “un outil = un résultat”. C’est un enchaînement logique.
En général, on retrouve une progression comme celle-ci :
Décollage / mobilisation : Champignon, macaron, ou un outil “préparateur” selon la densité.
Activation / échauffement des tissus : Souvent avec un rouleau plus doux (ex : rouleau courbé) + manœuvres manuelles.
Travail remodelant / anti-cellulite : Rouleau cubes, rouleau huit, planche, coupe suédoise selon la zone et l’objectif.
Drainage / harmonisation: On finit souvent par des manœuvres plus fluides pour accompagner la circulation.
C’est aussi pour ça que deux personnes peuvent “faire de la madérothérapie” et avoir des résultats très différents : tout dépend du protocole, de la cohérence des gestes, et de l’adaptation à votre corps.
Madérothérapie vs palper-roulé, ventouses, pressothérapie : quelle différence ?
On me pose souvent la question, et c’est légitime.
Le palper-rouler manuel est très efficace, mais il peut être plus irrégulier selon la zone et il demande une endurance importante. La madérothérapie reprend cette logique mécanique anti capitons, avec une pression plus homogène grâce aux outils, et une répétition plus stable du geste.
Les ventouses peuvent être très intéressantes sur le drainage et le décollement, mais elles sont souvent plus “localisées”. En madérothérapie, on peut intégrer une logique de pompage (coupe suédoise) tout en gardant un travail global avec les rouleaux et la planche.
La pressothérapie agit principalement sur la circulation et le drainage, mais sans le travail mécanique précis sur les tissus adipeux et le tissu conjonctif. La madérothérapie est donc souvent plus complète quand l’objectif est aussi le remodelage.
Si vous voulez comprendre en détail l’impact sur la cellulite et la peau d’orange, je vous recommande de lire mon article.
Est-ce que ça peut laisser des marques ?
Oui, parfois. La madérothérapie est un massage remodelant, donc il peut arriver d’avoir de petites sensibilités ou des hématomes, surtout si les tissus sont très engorgés, si la microcirculation est fragile, ou si la cellulite est très installée.
C’est pour ça que :
on adapte toujours l’intensité,
on respecte votre seuil de confort,
et on privilégie la progression (surtout en cure).
Si vous avez des varices importantes, une fragilité capillaire ou une pathologie circulatoire, on vérifie toujours les contre-indications avant de démarrer.
Conclusion
Les outils de madérothérapie ne sont pas là “pour faire joli”. Chacun a une mission : drainer, décoller, lisser, sculpter, tonifier. Et c’est la combinaison de ces accessoires, dans un protocole personnalisé, qui permet d’obtenir des résultats visibles sur la cellulite, la circulation et la qualité des tissus.
Si vous souhaitez découvrir la madérothérapie à Camblanes-et-Meynac, près de Bordeaux, je vous invite à consulter ma page dédiée à la madérothérapie, avec les zones travaillées, le déroulé d’une séance et mes conseils.
Et si votre objectif est d’aller plus loin sur les effets, vous pouvez aussi lire mon article sur les bienfaits de la madérothérapie
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Je suis Aurélie Llusca, naturopathe spécialisée dans les troubles digestifs et les troubles cutanés, praticienne en drainage lymphatique, madérothérapie et massage Kobido. Je vous reçois au cabinet à Camblanes et Meynac, proche de Bordeaux et également en consultation à distance.
Ces conseils informatifs n'ont pas de valeur médicale et ne doivent pas se substituer à un traitement ou aux conseils d'un médecin, et doivent de préférences être envisagés sur les recommandations personnalisées d'un naturopathe.





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